[ Rudolphe se réveilla ce matin avec une migraine terrible. Son regard se porta vers la fenêtre et la lueur claire et froide qui s’en dégageait. Cela faisait maintenant deux jours que la neige tombait sur le petit hameau de Feldheim.
Une faim terrible lui tiraillait les entraille. Il avait pourtant souvenir de son dernier repas, un repas qu’il lui semblait s’être déroulé la veille pour les fêtes de fin d’année. Pourquoi avait-il si faim ? Avait-il tout régurgité à cause de l’excès de victuailles et du vin qui coulait à flot ? Ou peut-être était-ce dû aux drôles de petits champignons qu’avait partagé ce vieux prêtre de Mórr qui habitait (hantait, pourrait on dire) la vieille tour des marais.
Ce vieux fou n’avait cessé de ce plaindre de ses affaires, et du manque de considération que lui attribuaient ses pairs et sa paroisse : « plus aucune offrande depuis des mois et plus de corps à entretenir pour les études » ne cessait-il de jacasser .
Rudolphe avait d’autre chat à fouetter ce soir là, c’est lui qui endossait, comme chaque fin de saison, le costume des fêtes, pour le plus grand bonheur des enfants. Une lourde et épaisse tunique rouge et blanche avec son chapeau assorti.
C’est d’ailleurs peut-être ce même costume qui lui à éviter d’attraper la mort cette nuit. Aucun feu ne brulait dans l’âtre de sa cheminée. En fait, à bien y réfléchir, l’intérieur même de sa bâtisse était tapissé de gelures et de givre. « Bon sang » se dit-il, depuis combien de temps était-il endormi ! Malgré tout, il ne ressentit étrangement aucune sensation de froid.
Son fauteuil craquela quand il s’en releva difficilement. Ses pas maladroit était amorti par un sol enneigé qui laissait entendre des « skrouich » sourd de neige qu’on écrase.
Il entraperçu une silhouette encapuchonnée se dessiner derrière le cadre de sa fenêtre. L’inconnu était entièrement vêtu de noir et seul le bas de son visage était visible grâce à la lumière diffuse qui se reflétait depuis le sol blanc. Rudolphe avait l’impression de voir des lèvres bougées mais n’entendit que des râles gutturaux en émaner.
Se tenant droit, devant la fenêtre du Bourgmestre, Ethelnarr jubilait. Les textes étaient donc vrais, dire que ces ouvrages avait été interdits et brûlés pour la plupart. Les ignares ont toujours peur de ce qu’ils ne comprennent pas.
Il observait ce vieux Rudolphe essayer tant bien que mal de le rejoindre en claudiquant. Un de ces jambes étaient brisée et à moitié rongée. Sûrement avait-il essayé de se la dévorer lui même, ricana intérieurement Ethelnarr.
Ces païens avaient eu ce qu’ils méritaient, et lui avait maintenant du pain sur la planche, et plus de nouveaux fidèles pour sa paroisse qu’il n’aurait pu en espérer … ]
Salut à tous !
Ça fait un petit moment que je n’ai rien posté, d’ailleurs ça fait un moment que je n’ai pas sorti les pinceaux non plus à vrai dire ! Plus de temps libre, plus l’envie et même plus de place 😉
Mais tout de même ! Je me suis entiché depuis quelque temps d’un jeu d’escarmouche que me faisait de l’oeil depuis un moment : Ranger of Shadow Deep.
Pour faire très simple, Mi jeu d’escarmouche, mi jeu de rôle, RoSD mais en scène des rangers avec une petite bande d’aventurier (A la sauce Frostgrave) qui vont se la coller contre plein de bestioles dans les bois. Les premières de ces créatures que vous serez amené à rencontrer ne sont autre que de bons vieux zombies !
J’ai pu donc enfin assouvir mon achat compulsif sur une petite boîte de « LIVING DEAD PEASANTS » de la gamme Fireforge Games. Une boîte qui, pour être honnête, est une très belle alternative à celle, très vieillissante, de GW. Je vous joins quelque photos des grappes pour que vous puissiez jugez des possibilités qu’elle offre et de la qualité des détails.
Mon objectifs durant les prochains mois : me créer un petit bestiaire monstrueux afin de pouvoir palier à tout le nécessaire des prochains scénarios !
PS : Pour être efficace et gagner du temps (ce qui me change dans mes habitudes !) toutes les peintures sont réalisées en full Contrast GW sauf pour les métallisé.