Moi c’est Gregauryc, barbelu (chevelu + barbu), l’art du poil.
Je suis tombé dans cet univers de figurines et de peintures tout petit (j’avais alors 10 ans). Poussé devrais-je dire ! Entraîné par mon cousin, à peine plus vieux que moi ! C’est en revenant d’un voyage à Londres qu’il a ramené un petit fascicule de Games Workshop, présentant les différents jeux, et les figurines. Ce fût la révélation pour nous deux !
On a longtemps rêvé sur ces pages ! Mais on ne comprenait rien à ce que ça racontait … Déjà, l’univers visuel nous marqua et forgea notre imagination. J’étais fasciné par les Elfes Noirs, je connaissais déjà les elfes (merci les Livres dont vous êtes le héros !) mais je n’en avais jamais croisé de maléfiques ! J’étais aussi subjugué par le mélange gothique et futuriste de la gamme 40,000.
Faut dire, j’étais déjà un peu préparé à ce genre de choses, au grand dam de mes parents. Depuis quelques années, passionné de livres (depuis que je savais lire) et de gros monstres mythologiques, un oncle m’avait introduit à l’univers de Donjons et Dragons, me prêtant des recueils de bestiaire que je dévorais, sans comprendre la moitié des éléments. Mais j’adorais les images et les descriptifs (le Tarasque !!! )
A 8 ans, je fis la rencontre du Grand Cthulhu dans la chambre d’un de mes grands cousins. Rien de sale, je venais juste de découvrir le livre de jeu de rôle l’Appel de Cthulhu édité par Descartes ! J’adorais ce bouquin, que je feuilletais chaque fois que j’allais traîner chez mes cousins, ça et les Craignos Monsters aussi
On a découvert par la suite un exemplaire de Seigneur de Guerre et Heroquest (malheureusement incomplet) dans le placard des grands frères. Et, l’année suivante, nous avons trouvé une boutique qui vendait des Warhammer ! Il a été très difficile de convaincre mes parents (alors que ceux de mon cousin ne lui ont posé aucun problème) mais j’ai finalement eu la boîte de base de Warhammer pour Noël, que j’ai dû partager avec mon petit frère…
Je me suis donc lancé dans les elfes noirs. Les éditions se sont succédées, mon armée a grandie. Au départ, peinte par obligation, je n’y prenait aucun plaisir, d’autant plus que je peignais avec des Humbrol à l’huile aimablement fournies par mon père (qui faisait de la maquette à une époque)
Toutes mes économies y sont passées. Je me dis qu’au final, c’était un bon plan pour les parents : j’étais au collège et j’engouffrais le peu d’argent que j’arrivais à obtenir dans cette passion dévorante, je n’avais pas un sous pour fumer, boire ou autre !
Au lycée, timide que j’étais, je me suis fais des amis grâce à Warhammer, dès le premier jour, moi qui était en internat à plus de 100km de chez moi …
« -Parce que le chevalier du Chaos élu, il a une sauvegarde à 2+ tu vois !
-N’importe quoi, c’est 1+, t’as oublié de compter le caparaçon »
C’est l’année où j’ai découvert Confrontation, beaucoup plus simple à mettre en place pour nous qu’une table d’1m80 de long !
La peinture a commencé à devenir un plaisir. J’ai rencontré Michael Lavandier, qui a juste changé ma vision de la peinture, et j’ai commencé à faire des progrès. Mais surtout, j’aimais ça !
Les années suivantes, je me suis mis à Warhammer 40000, d’abord de l’Alpha Legion, puis de la Death Guard. J’ai aussi eu la chance de rencontrer des bons gros fans (rien à voir avec le physique) qui ont pu m’initier aux jeux disparus de GW. C’est ainsi que j’ai joué à Gorkamorka, Necromunda, Mordheim et Inquisitor ! Puis je me suis dirigé vers d’autres jeux, comme Hell Dorado, Eden, Alkemy, Warmachine …
Certains n’ont pas duré très longtemps, d’autres sont mes jeux favoris depuis des années !
Ce que j’aime dans le jeu de figurine ? Raconter une histoire, peindre et convertir les figurines pour qu’elles gagnent en personnalité, avoir de belles tables de jeux, de beaux décors, être immersif !
Et, surtout, partager !